Alors que j’étais en course, j’ai croisé dans un rayon une personne âgée accompagnée d’une tierce personne, j’ai pu les écouter et comprendre qu’il s’agissait d’une Auxiliaire de vie. J’ai tout de suite apprécié leurs sourires complices et leurs rires.
Une amie m’a parlé de la filière de l’aide à la personne, « un secteur en plein développement, j’ai pu me rapprocher de ma conseillère Mission locale et c’est ainsi que j’ai pu rencontrer CAP Professionnalisation Handicap et Dépendance qui m’a tout de suite plu. La formation est spécifiquement adaptée à ce métier, et il n’y a pas que des cours théoriques, les ateliers d’échanges et la pratique des innovations technologiques permettent d’acquérir les bonnes pratiques professionnelles.
J’ai pu réaliser des stages au sein d’un service à la personne ADHAP – Aide à Domicile de l’Aisne Sud où j’ai pu m’épanouir en observant et pratiquant sous l’œil attentif de ma tutrice de stage. Le suivi et bilan hebdomadaires réalisaient par la Tutrice de Formation m’ont permis de valider mes compétences.
C’est vrai que c’est un travail exigeant qui nécessite un temps d’adaptation. » mais tellement profondément humain.
Dans ce métier de contact quotidien avec des familles, il faut savoir se montrer constamment attentif aux besoins particuliers des personnes âgées ou handicapées. Aide à la mobilité, toilette ou encore préparation de repas adaptés, les tâches sont très variables d’une personne à l’autre. Être auxiliaire de vie demande aussi des qualités relationnelles pour apprendre à trouver sa juste place auprès des familles. « Cela demande un réel investissement personnel tout en sachant trouver la bonne distance, explique-t-elle. C’est le plus difficile je crois dans cette profession. On doit savoir ne pas trop s’impliquer émotionnellement, même si on s’attache forcément aux personnes que l’on rencontre : on passe du temps avec elles, on apprend à les connaître et on partage des moments intimes de leur vie. »
« J’aime ce que je fais »
C’est cet aspect humain qui m’a convaincu à m’engager dans cette voie et m’’investir dans un parcours de formation avec CAP Professionnalisation Handicap et Dependance. « J’ai rencontré des personnes formidables tant au niveau des formateurs que des stagiaires du groupe de formation, j’ai trouvé ma voie , « J’aime désormais ce que je fais, je me sens utile et j’ai trouvé un métier épanouissant, et contrairement à ce que beaucoup pensent, il y a des perspectives d’évolution dans cette branche. » J’ai pu être immédiatement embauchée en CDI à la suite de ma formation, je suis heureuse.